- Format
- Objet (globe terrestre, sous-mains, etc.)
- EAN13
- 9782757411384
- ISBN
- 978-2-7574-1138-4
- Éditeur
- Presses Universitaires du Septentrion
- Date de publication
- 20/11/2015
- Collection
- Histoire et civilisations
- Nombre de pages
- 354
- Dimensions
- 24 x 16 x 4,6 cm
- Poids
- 562 g
- Langue
- français
Prédication et prédicateurs en ville, XVI-XVIIIe siècles
De Stefano Simiz
Presses Universitaires du Septentrion
Histoire et civilisations
Trouvez les offres des librairies les plus proches :
ou
Offres
Autre version disponible
Figure familière et populaire, le prédicateur est déjà omniprésent en ville à
la fin du Moyen Âge. Pourtant son importance ne cesse de croître au temps de
la Réforme catholique: jamais le monde urbain n'en a dénombré autant; aux
rendez-vous habituels s’ajoutent d’autres cycles saturant l’espace et le
calendrier; tous les sanctuaires s’équipent d’une chaire à prêcher; les
commanditaires les gratifient et les honorent. Les réguliers, mendiants et
récents, continuent à régner sur la prédication, mais les évêques assument
aussi cette charge, parfois personnellement, assistés du chanoine théologal
partout institué et d’un clergé paroissial compétent. Au-delà du passage de
ténors de la chaire, chaque ville possède désormais ses orateurs reconnus,
soutenus par les institutions locales. Pour tous, la question de la formation
et de l’efficacité est cruciale, comme en attestent les nombreuses notes
d’auditeurs. Destinés à un public dévoué, les meilleurs discours connaissent
une seconde vie grâce à l’impression. Enfin, si la principale mission du
prédicateur consiste à instruire, il est encore un acteur de son temps. Sa
voix est mobilisée au service des combats et débats (affrontements
confessionnels, jansénismes, politique de concorde et de pacification) qui
animent les cités.
Prenant appui sur un vaste corpus archivistique conservé dans dix grandes
villes de la France de l’Est entre 1550 et 1790, cette étude contribue à la
connaissance renouvelée des oralités religieuses.
la fin du Moyen Âge. Pourtant son importance ne cesse de croître au temps de
la Réforme catholique: jamais le monde urbain n'en a dénombré autant; aux
rendez-vous habituels s’ajoutent d’autres cycles saturant l’espace et le
calendrier; tous les sanctuaires s’équipent d’une chaire à prêcher; les
commanditaires les gratifient et les honorent. Les réguliers, mendiants et
récents, continuent à régner sur la prédication, mais les évêques assument
aussi cette charge, parfois personnellement, assistés du chanoine théologal
partout institué et d’un clergé paroissial compétent. Au-delà du passage de
ténors de la chaire, chaque ville possède désormais ses orateurs reconnus,
soutenus par les institutions locales. Pour tous, la question de la formation
et de l’efficacité est cruciale, comme en attestent les nombreuses notes
d’auditeurs. Destinés à un public dévoué, les meilleurs discours connaissent
une seconde vie grâce à l’impression. Enfin, si la principale mission du
prédicateur consiste à instruire, il est encore un acteur de son temps. Sa
voix est mobilisée au service des combats et débats (affrontements
confessionnels, jansénismes, politique de concorde et de pacification) qui
animent les cités.
Prenant appui sur un vaste corpus archivistique conservé dans dix grandes
villes de la France de l’Est entre 1550 et 1790, cette étude contribue à la
connaissance renouvelée des oralités religieuses.
S'identifier pour envoyer des commentaires.
Autres contributions de...
-
30,00Stefano Simiz, Isabelle Brian
-
21,00Stefano Simiz, Laurent Jalabert
-
25,00Stefano Simiz, Centre de recherche universitaire lorrain d'histoire