- Format
- Broché
- EAN13
- 9791023106688
- ISBN
- 979-10-231-0668-8
- Éditeur
- SUP
- Date de publication
- 04/11/2021
- Collection
- PHILOSOPHIES
- Nombre de pages
- 440
- Dimensions
- 20 x 14,6 x 2,3 cm
- Poids
- 617 g
- Langue
- français
L'or dans la boue
Leibniz et les philosophies antiques et médiévales
De Vincent Carraud
Sup
Philosophies
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L'un des traits caractéristiques de Leibniz est son rapport érudit et essentiel à toute la tradition philosophique antérieure. Cet ouvrage restitue ce que Leibniz a pensé des auteurs antiques et médiévaux et analyse son bon usage de l'histoire de la philosophie.
L’un des traits caractéristiques de Leibniz est son rapport, positif, érudit et essentiel à toute la tradition philosophique antérieure. Le recours aux auteurs et aux thèses du passé est d’autant plus frappant chez lui que la plupart de ses contemporains, à commencer par Descartes, prétendent inaugurer leur propre pensée dans le refus et l’ignorance de la tradition philosophique. Le rapport qu’il assume à celle-ci peut s’entendre par analogie avec les parties célèbres où les joueurs d’échecs apprennent leur art : un bon joueur, instruit de l'histoire des échecs, reconnaît aux premiers coups l’ouverture choisie par son adversaire, identifie aussitôt la tactique qu'il va suivre, et anticipe la fin de partie qu'il va tenter de mettre en place ; il s’épargne ainsi supputations et hypothèses, parce qu'il reconnaît les situations exemplaires déjà affrontées par les grands maîtres. Se trouvent ici non seulement restitué ce que Leibniz a pensé des auteurs antiques et médiévaux mais encore analysé son bon usage de l’histoire de la philosophie.
L’un des traits caractéristiques de Leibniz est son rapport, positif, érudit et essentiel à toute la tradition philosophique antérieure. Le recours aux auteurs et aux thèses du passé est d’autant plus frappant chez lui que la plupart de ses contemporains, à commencer par Descartes, prétendent inaugurer leur propre pensée dans le refus et l’ignorance de la tradition philosophique. Le rapport qu’il assume à celle-ci peut s’entendre par analogie avec les parties célèbres où les joueurs d’échecs apprennent leur art : un bon joueur, instruit de l'histoire des échecs, reconnaît aux premiers coups l’ouverture choisie par son adversaire, identifie aussitôt la tactique qu'il va suivre, et anticipe la fin de partie qu'il va tenter de mettre en place ; il s’épargne ainsi supputations et hypothèses, parce qu'il reconnaît les situations exemplaires déjà affrontées par les grands maîtres. Se trouvent ici non seulement restitué ce que Leibniz a pensé des auteurs antiques et médiévaux mais encore analysé son bon usage de l’histoire de la philosophie.
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