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  • Conseillé par (Librairie de l'Angle rouge)
    16 juin 2022

    C'est une histoire de déviation.
    Été 1967, congés payés. Jacques Lin, 18 ans, ouvrier spécialisé en banlieue parisienne, prend la route du sud. Cap sur la Yougoslavie, où l'attendent les radeaux de la Drina et une amoureuse.
    Le voyage bifurque dans les Cévennes : le temps de recevoir son passeport, Jacques fait halte près de Monoblet, chez Félix Guattari. La maison accueille, cet été-là, ouvriers, médecins, psys, étudiant.e.s. Jacques y fait deux rencontres décisives : Janmari, enfant autiste, et Fernand Deligny, pédagogue. Fin août, quand les vacancier.e.s s'égaillent, Jacques choisit de rester aux côtés de Janmari et des adultes qui l'accompagnent. Il y habite encore.
    La Vie de radeau est le récit de cette aventure humble et singulière développée entre une poignée d'adultes et quelques enfants autistes, dispersé.e.s dans les hameaux cévenols. C'est un récit de quotidien, où la soupe, la vaisselle, la coupe du bois, ont leur importance – car au creux de ces gestes, de ces rythmes, s'élaborent des tentatives pour apaiser les enfants accueilli.e.s. Et le témoignage de ces heures patientes chavire radicalement le rapport au langage, à l'espace, au travail, à la famille.
    Plusieurs mois après lecture, j'en reste éblouie.


  • Conseillé par (Librairie de l'Angle rouge)
    16 juin 2022

    C'est une histoire de déviation.
    Été 1967, congés payés. Jacques Lin, 18 ans, ouvrier spécialisé en banlieue parisienne, prend la route du sud. Cap sur la Yougoslavie, où l'attendent les radeaux de la Drina et une amoureuse.
    Le voyage bifurque dans les Cévennes : le temps de recevoir son passeport, Jacques fait halte près de Monoblet, chez Félix Guattari. La maison accueille, cet été-là, ouvriers, médecins, psys, étudiant.e.s. Jacques y fait deux rencontres décisives : Janmari, enfant autiste, et Fernand Deligny, pédagogue. Fin août, quand les vacancier.e.s s'égaillent, Jacques choisit de rester aux côtés de Janmari et des adultes qui l'accompagnent. Il y habite encore.
    La Vie de radeau est le récit de cette aventure humble et singulière développée entre une poignée d'adultes et quelques enfants autistes, dispersé.e.s dans les hameaux cévenols. C'est un récit de quotidien, où la soupe, la vaisselle, la coupe du bois, ont leur importance – car au creux de ces gestes, de ces rythmes, s'élaborent des tentatives pour apaiser les enfants accueilli.e.s. Et le témoignage de ces heures patientes chavire radicalement le rapport au langage, à l'espace, au travail, à la famille.
    Plusieurs mois après lecture, j'en reste éblouie.