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L'Hôtel de verre

Emily St John Mandel

Rivages

  • Conseillé par (Librairie L'Armitière)
    1 août 2022

    Envole-moi

    À travers son titre seul, "L'hôtel de verre", Emily St John Mandel me transportait déjà vers un autre rivage.

    Roman-puzzle qui entraîne le lecteur sur trois décennies sans jamais le perdre malgré le nombre de personnages, "L'hôtel de verre" est mené avec virtuosité et porté par une atmosphère éthérée voire fantomatique qui confine tant à la mélancolie qu'à une certaine poésie. La phrase seule "Et si vous avaliez du verre brisé ?" qui jalonne le récit témoigne de l'atmosphère qui sous-tendra ce roman inspiré de l'affaire Madoff.

    Des plus riches aux plus démunis, de la banalité du quotidien à l'indécence du luxe, d'un petit village perdu de l'île de Vancouver à Dubaï et New-York, Emily St John Mandel offre une vision panoramique à travers ce roman moins noir.


  • Conseillé par (Point de côté)
    29 juin 2021

    Roman noir on ne peut plus fascinant qui part d'un petit village insulaire canadien et arrive dans la grande New York luxueuse et décadente.
    Jusqu'où peut-on aller pour l'appât du gain ?
    Céline


  • Conseillé par (Librairie Calligrammes)
    26 mars 2021

    Où l'on retrouve l'IMMENSE GENIE NARRATIF de l'autrice de Station Eleven, une construction BRILLANTE et impeccablement menée qui nous entraîne dans la chute du beau monde, post-2008 : une rupture des apparences consommée dans la mélancolie et avec courage par des personnages toujours aussi solitaires et émouvants.


  • Conseillé par (Nouvelle Librairie Sétoise)
    19 mars 2021

    Gros coup de cœur !

    Grand roman psychologique et social construit autour d'une immense arnaque financière et d'une galerie de personnages fabuleux. Mystère, suspens, rêve, douleur façonnent un brillant puzzle !


  • Conseillé par (Fontaine Sèvres)
    10 mars 2021

    "Et si vous avaliez du verre brisé ?"
    L’inscription cryptique, taguée sur la vitre d'un hôtel prestigieux, provoque une secousse... c'est le début d'un tremblement de terre qui ne va laisser personne indemne.

    Un roman à l'ambiance mélancolique qui nous parle de souvenirs, d'amour, de désir, de déchéance, de regrets. Une œuvre exigeante à l'écriture hypnotique, à la fois polar et drame social qui prouve que, assurément, Emily St John Mandel est une grande écrivaine.


  • Conseillé par (Librairie Entre les Lignes)
    9 mars 2021

    Roman noir.

    Le bout du Monde, sur l'île de Vancouver, accessible seulement par bateau. Ci trouve, l'hôtel Caiette réservé à une clientèle exclusive, un havre de luxe.Jonathan Alkaitis, le riche propriétaire doit arriver.
    On y suit Vincent, une jeune barman, qui hésite entre se confronter à la vie et se laisser porter par elle .. Un étrange graffiti apparaît sur la vitre de la réception. « Et si vous avaliez du verre brisé ? » Premier grain de sable ! Vincent officie au bar et le milliardaire lui fait une proposition qui fait tout basculer. Treize ans plus tard, elle disparait du pont d’un cargo au large de la Mauritanie.
    De Wall Street,aux terrains de camping pour les quasi-sans-abri, de clubs underground, aux hôtels de luxe,et aux prisons fédérales , on plonge dans le tourbillon des milieux financiers , d'un monde opaque et on prend peu à peu la mesure de l’onde de choc créée par l’effondrement d’un réseau financier pyramidal.L'histoire est inspiré del'affaire Madoff.

    Une belle réflexion sur le monde moderne !


  • Conseillé par (le Carnet à spirales)
    5 mars 2021

    Chambre avec vue... sur des barreaux !

    Bâtir un empire sur du sable, le consolider, l’étoffer, savoir qu’il s’effondrera, attendre et le voir s’effondrer. Ainsi vit le milliardaire Jonathan Alkaitis qui se joue de la crédulité des investisseurs oublieux des réalités, seulement soucieux des bénéfices. Alors quand tout s’écroule tout ce joli petit monde bouffi de dollars se retrouve nu comme des vers de terre à qui on aurait fait croire qu’ils deviendraient des lions. L’orgueil et le règne du pognon est au centre de ce nouveau roman d’Emily St. John Mandel mais attention de ne pas en dire davantage tant ce livre est habilement structuré, tant l’exigence de l’autrice est palpable jusque dans les moindres détails. Et puis, quand ce « pays de l’argent » se dissout reste la réalité terrienne : celle de tout perdre par aveuglement et de devoir ensuite vivre en-dessous, être membres de ceux qui désormais survivent dans les marges, dans les camping-cars, sur les aires de services, cumulant petits boulots de manutentionnaires d’entrepôts à celui de veilleur de nuit dans un hôtel décati. Alors finalement, n’est-ce-pas Walter qui a raison, naufragé volontaire dans une oasis de verdure, gardien d’un lieu somptueux désormais vide à plusieurs lieues de la civilisation. Un grand, un très grand roman.