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La couleur du lait

Nell Leyshon

Phébus

  • Conseillé par (47° Nord)
    18 novembre 2014

    Vous allez découvrir!

    À tout juste 15ans Mary, une jeune paysanne peu instruite, prend une plume pour nous livrer son histoire. Victime à la fois rebelle et innocente de la convoitise des hommes, son récit maladroit n'a pas d'autre but que de faire connaître la vérité. Ce livre est une leçon de vie poignante.


  • Conseillé par (Fontaine Villiers)
    30 août 2014

    Au milieu du XIXe siècle, au sein de la campagne anglaise, Mary, 15 ans, aux cheveux couleurs de lait, rédige sa confession dans sa campagne simple, brute et directe.
    Née miséreuse dans la ferme familiale, elle est placée chez le Pasteur où elle devra prendre soin de l'épouse de celui-ci. Avec elle, elle apprendra à lire, à écrire et deviendra moins "rustique".
    A la mort de celle-ci, elle poursuivra sa tâche auprès du Pasteur, mais là tout bascule jusqu'à l'inévitable drame final.
    Cette chronique amère d'une pauvre paysanne anglaise n'est pas sans faire penser à Thomas Hardy et à sa "Tess" mais en plus "nature", avec une violence contenue qui impressionne.
    Un beau roman qui se lit d'une traite.


  • Conseillé par (Fontaine Kléber)
    24 juillet 2014

    En 1831, dans la campagne anglaise du Dorset, la jeune Mary raconte l'année où sa vie a changé.
    Paysanne, elle vit avec ses parents et ses trois sœurs. Un quotidien difficile et rude, mais qu'elle aime car il est bien le seul qu'elle connaisse. A l'été 1830, à 15 ans, elle entre au service du pasteur Graham afin de s'occuper de son épouse malade. Jeune fille franche et revêche, elle y découvrira la douceur et l'amour, jusqu’à ce que la brutalité refasse surface.

    Nell Leyshon allie avec brio, une écriture poétique, tout en douceur, avec le style brut et rythmé de Mary, afin de nous confier au gré des saisons la fatalité de son destin.


  • Conseillé par
    21 janvier 2015

    19e siècle, Angleterre

    Ca commençait mal : la couleur blanche citée toutes les trois phrases ; des comparaisons avec le blanc, au cas où le lecteur serait un peu long à la détente.

    Et puis finalement, j'entre dans l'histoire.

    Le style ne m'a pas déplu, ni les phrases sans majuscule. J'ai plus été déroutée par la brutalité du père, le travail sans fin, l'absence de sentiments.

    La révélation finale n'est pas étonnante, finalement, malgré sa dureté.

    J'ai aimé le personnage de mary, sa franchise et sa compréhension rapide des choses de la vie. Son entêtement, jusqu'au bout.

    L'image que je retiendrai :

    Celle de mary, entrant dans le boudoir de madame et ne sachant pas ce qu'est un oreiller ni à quoi sert une salle à manger, étonnée devant le bleu coordonné de la pièce.

    http://motamots.canalblog.com/archives/2015/01/13/31274458.html


  • Conseillé par (Fontaine Villiers)
    6 août 2014

    La couleur du malheur

    Mary est une jeune paysanne vivant dans la ferme familiale du Dorset . Entre un père violent, une mère distante et des sœurs au caractère différent du sien, la jeune fille peine à trouver sa place. Lorsque son père décide de l'envoyer chez le pasteur Graham pour soigner sa femme, la jeune Mary s'y refuse. Même s'il s'agit d'une occasion d'échapper à un quotidien rude et éprouvant, c'est une maison où l'on parle trop bien et dont le fils aîné lui déplaît. Entre amour et haine, merveilles et cauchemars, Mary nous raconte avec ses propres mots son triste destin.

    C'est un très beau roman que nous offre Nell Leyshon. Si l'écriture s'apprivoise - la ponctuation est lacunaire, les majuscules tout autant et la syntaxe vacillante - relever le défis des premières pages en vaut la peine. La lecture et le style donne vie à Mary et ce qui semble une faiblesse devient une force. On ne peut manquer de s'attacher à cette jeune paysanne à la langue bien pendue et aux manières franches. Une jeunesse touchante que l'on regarde sombrer sans pouvoir ralentir sa chute. Un roman émouvant qui saura vous faire partager un destin bien à lui.