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Vendu par Book Hémisphères
- État de l'exemplaire
- Occasion - Etat Correct - Folio - 2021 - 9782072921469 - Poche
1.75 (Occasion)
Buenos-Aires, 1940.
Des amis juifs, exilés, se retrouvent au café. Une question : que se passe-t-il dans cette Europe qu'ils ont fuie quelques années plus tôt en bateau ? Difficile d'interpréter les rares nouvelles. Vicente Rosenberg est l'un d'entre eux, il a épousé Rosita en Argentine. Ils ont deux enfants. Mais Vicente pense surtout à sa mère qui est restée en Pologne, à Varsovie. Que devient- elle ? Elle lui écrit une petite dizaine de lettres auxquelles il ne répond pas toujours. Dans l'une d'elle, il peut lire : « Tu as peut-être entendu parler du grand mur que les Allemands ont construit. Heureusement la rue Sienna est restée à l'intérieur, ce qui est une chance, car sinon on aurait été obligés de déménager. » Ce sera le ghetto de Varsovie. Elle mourra déportée dans le camp de Treblinka II - « ce camp où en un an, les nazis avaient réussi à éliminer près d'un million de personnes. » C'était l'arrière-grand-mère de l'auteur.
Santiago Amigorena écrit le roman du silence, celui de sa famille partie en Argentine pour fuir le nazisme. Il raconte surtout le « ghetto intérieur » de l'exil. La vie mélancolique d'un homme qui crée une famille, s'invente une vie à l'étranger, tout en devinant puis comprenant la destruction de sa famille en cours, et de millions de personnes. Vicente et Rosita étaient les grands-parents de l'auteur qui écrit aujourd'hui : « Il y a vingt-cinq ans, j'ai commencé un livre pour combattre le silence qui m'étouffe depuis que je suis né ». Ce roman est l'histoire de l'origine de ce silence.
Des amis juifs, exilés, se retrouvent au café. Une question : que se passe-t-il dans cette Europe qu'ils ont fuie quelques années plus tôt en bateau ? Difficile d'interpréter les rares nouvelles. Vicente Rosenberg est l'un d'entre eux, il a épousé Rosita en Argentine. Ils ont deux enfants. Mais Vicente pense surtout à sa mère qui est restée en Pologne, à Varsovie. Que devient- elle ? Elle lui écrit une petite dizaine de lettres auxquelles il ne répond pas toujours. Dans l'une d'elle, il peut lire : « Tu as peut-être entendu parler du grand mur que les Allemands ont construit. Heureusement la rue Sienna est restée à l'intérieur, ce qui est une chance, car sinon on aurait été obligés de déménager. » Ce sera le ghetto de Varsovie. Elle mourra déportée dans le camp de Treblinka II - « ce camp où en un an, les nazis avaient réussi à éliminer près d'un million de personnes. » C'était l'arrière-grand-mère de l'auteur.
Santiago Amigorena écrit le roman du silence, celui de sa famille partie en Argentine pour fuir le nazisme. Il raconte surtout le « ghetto intérieur » de l'exil. La vie mélancolique d'un homme qui crée une famille, s'invente une vie à l'étranger, tout en devinant puis comprenant la destruction de sa famille en cours, et de millions de personnes. Vicente et Rosita étaient les grands-parents de l'auteur qui écrit aujourd'hui : « Il y a vingt-cinq ans, j'ai commencé un livre pour combattre le silence qui m'étouffe depuis que je suis né ». Ce roman est l'histoire de l'origine de ce silence.
Commentaires des libraires
Coup de coeur !
Chaque jour passé loin des siens, livrés à la barbarie resserre l'étau autour de la gorge de Vicente Rosenberg... Un grand texte de cet auteur majeur ! Sébastien
Lire la suiteL’impossible exil ! Vicente Rosenberg quitte la Pologne et sa famille en 1928, pour une vie pleine de promesses en Argentine. Passant les années, mari comblé, père heureux, il se mure dans un étouffant silence au fur et à mesure ...
Lire la suiteUne lecture bouleversante !
Un roman puissant sur l'exil et la culpabilité. Une des très belles lectures de la rentrée !
Lire la suiteCoup de coeur d'Evelyne
Amigorena nous raconte Vicente, son grand-père, juif, ancien officier polonais, épris de culture et de langue germanique, et qui a fui en Amérique Latine dans les années 20. A l’époque, Vicente fuyait les progroms, un peu, mais surtout sa famille ...
Lire la suiteAdmirable de justesse !
Un jour de 1942, Vicente (le grand-père de l’auteur) a cessé de parler ; il s’est tu. Quatre mots essentiels pour évoquer le très, très beau texte de Santiago H. Amigorena, la culpabilité de ne pas être un bon juif ...
Lire la suiteLe silence et l'exil
Buenos Aires, années 30. Vicente Rosenberg a quitté sa Pologne natale et sa famille pour laisser derrière lui les démons du Vieux Continent. Au café Tortoni où il retrouve ses amis pour lire les dernières nouvelles en provenance d'Europe, un ...
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